Débuts

Quand est-ce que commence cette aventure?
Au premier pas à Sydney?
En montant dans l'avion à Paris?
Au moment de quitter Lourdes et les miens?
Au départ de Toulouse et de mes amis?
Ou peut-être lorsque tout ceci n'était que projet...

4 ans ont passés depuis la dernière expérience du même style.
Le Canada paraît bien loin. Tant de choses se sont passées depuis...
Le début de l'année est déjà bien riche. Début Janvier, la première brique était posée : ma démission. Deux ans après mon entrée dans une entreprise qui m'a tant (ap)pris sur mon travail et les relations humaines...
Mais tout ça n'engageait à rien. Le premier grand pas, c'est le passage dans les agences de voyage et l'achat des billets. Plus question de reculer, la date est fixée. Début du décompte.
Ont suivi préparatifs et grands moments (bons et mauvais) nécessaires à ce départ.

Pourquoi partir?
Parce que l'envie. L'envie qui est là, toujours là, depuis le retour de London. Les quelques voyages touristiques font patienter mais n'ont pas la même saveur.
Parce que je suis envieux. Envieux de ces amis qui sont partis avant moi. Envieux de vivre la même expérience.
Parce que tous les éléments concordent : c'est le moment!
Parce qu'une petite pause dans une vie, ça me plaît bien. Avoir la chance de se poser, de prendre du recul, loin de tout et de tous, aussi.
Parce qu'aussi je veux savoir comment je vais réagir face à de nouvelles situations. Parce que l'envie de mieux me connaître à travers elles.

Pourquoi l'Australie?
Ce n'était pas du tout une obsession.
Au départ, je voulais un pays anglophone où il n'était pas trop difficile d'obtenir un visa. Deux possibilités : le Canada et l'Australie. Tous les deux très tentants... comment choisir entre un an au soleil et plus de six mois sous la neige... Le choix fut difficile... Le Canada, c'est déjà fait!
Sydney, une grosse ville au bord de la mer, au bout du monde... j'espère y trouver un job qui me permettra de profiter aussi du reste du pays. Pour l'instant aucune certitude, juste celle de partir demain. La suite est à écrire...
Tout est possible...